Cicatrices, brulures, tatouages, mutilations, scarifications ou tests de Rorschach…. les accidents chimiques du polaroid marque Emmanuelle au fer rouge comme une fermentation de son esprit.
Obtenus par cassures, pliures, morsures, déchirures, Emmanuelle s’obstine à provoquer des accidents maitrisés avec obsession pour qu’ils viennent épouser son corps, le compléter, le prolonger, le dessiner.
Née dans le monde de la mode, se mettre à nu pour Emmanuelle est essentiel pour ne pas parasiter ses émotions premières. Avec ces interventions chimiques du polaroid Emmanuelle se forme une seconde peau, sa seconde peau, une peau qui raconte son histoire, sa vie.
On peut y voir une souffrance poétique mais aussi une envie d’esthétiser la féminité d’une façon douce et sensuelle.
5 juin 2023