Derrière le titre de cette série, Emmanuelle Bousquet nous dévoile une image de corps cousus à la main, à la fois enfermé, seul,  déifié, et où la silhouette de la femme en souffrance se transforme pour devenir une matière, une seconde peau. En 2020, Emmanuelle Bousquet, exploratrice de la féminité, s’est mise à coudre sur ses tirages, à explorer un sujet lié à la mode et à ses origines. 

Le corps à l’œuvre dans le message artistique. Emmanuelle Bousquet, en artiste photographe, utilise son corps pour parler du féminin depuis le début de sa carrière. Issue d’une famille de couturier, le travail d’Emmanuelle confronte souvent le tissus à la chair dans ses images, et va jusqu’à coudre dans cette série son propre corps. À travers un univers de féérie, parfois noire, et suivant son parcours personnel, l’artiste travaille sur les différentes périodes de vie de la femme : l’enfance, l’adolescence, les transformations du corps, la maternité, la vie, la mort qui transcende ses douleurs dans l’art.